Edito

Du côté de la vie communale …

Pourquoi c’est le bon moment pour débroussailler votre terrain

Souvenez-vous : 90% des maisons détruites lors des feux de forêt ne sont pas, ou sont mal, débroussaillées. En cette période de l’année, il est crucial pour chaque habitant de notre commune de prendre le temps de débroussailler autour de sa propriété. Conformément à l’OLD, l’Obligation Légale de Débroussaillage, chacun a le devoir d’entretenir ses terrains pour prévenir les risques d’incendie. Avec le dérèglement climatique, les feux de forêt sont de plus en plus fréquents et dévastateurs, que ce soit dans les forêts, les garrigues ou même à proximité des habitations. En adoptant ces gestes, nous protégeons non seulement notre patrimoine naturel, mais aussi notre sécurité et celle de nos voisins.

Un devoir citoyen pour protéger notre environnement. Débroussailler ne concerne pas seulement les grands espaces, mais aussi les abords de votre habitation. Cette action réduit la propagation des flammes et permet aux pompiers d’intervenir plus efficacement en cas d’incendie. En respectant l’OLD, vous aidez à minimiser le risque d’accidents et d’incendies criminels, qui augmentent chaque année avec la sécheresse et les températures en hausse. ️

Quand et comment débroussailler ? L’automne et l’hiver sont les saisons idéales pour cette tâche : les températures plus fraîches limitent les risques, et le sol est souvent moins sec. Voici quelques conseils pour débroussailler efficacement :
– **Éliminez les herbes sèches, branches mortes et broussailles** autour de votre maison et sur toute parcelle de terrain.
– **Taillez les haies** et les arbres pour éviter tout excès de végétation.
– **Rassemblez et éliminez les déchets verts**, en les transportant vers des déchetteries adaptées. Sinon, empruntez le brouilleur gratuit de la municipalité.

Ensemble pour un printemps en toute sécurité : en nous mobilisant dès maintenant, nous serons prêts pour les mois les plus chauds de l’année prochaine. Assurons-nous que notre commune reste un lieu où il fait bon vivre, en respectant cette obligation simple mais essentielle. Faites le bon choix pour votre sécurité, celle de vos proches, et pour la beauté de notre territoire ! En savoir plus.

Du côté des projets de la municipalité en cours …

Prochain transfert de la gestion de l’eau potable : le pourquoi du comment

La gestion du réseau d’eau potable et de l’assainissement ne devra plus être de la responsabilité des communes à partir du 1er janvier 2026 : l’Etat en a décidé ainsi. Pour la commune de Bouquet qui gérait la « compétence eau » depuis des années en Régie municipale, ça veut dire qu’elle se voit dépossédée de la gestion de son réseau d’eau, qu’elle avait bien optimisé et fiabilisé depuis plusieurs mandats.

La question maintenant est : au profit de qui ? Normalement c’est la CCPU d’Uzès qui devrait en reprendre la responsabilité à cette date. Sauf si plusieurs communes se regroupent en ce que l’on appelle un « syndicat eau et assainissement inter-communautaire » qui couvre plusieurs intercommunalités, – et que le Préfet donne sa validation. C’est ainsi que cet été 2024, les 3 communes du Syndicat des eaux de Lussan (Lussan, Fons-sur-Lussan et Vallérargue), les 3 communes du Syndicat des eaux et de l’assainissement de Saint-Laurent-la-Vernède (Saint-Laurent la Vernède, Fontarèches et La Bruguière), plus 4 communes isolées (Bouquet, La Bastide d’Engras et Pougnadoresse, mais surtout Méjannes le Clap qui ne fait pas partie de la CCPU) se sont regroupées pour voter leur demande collective d’adhésion au SIAEPA de Saint-Laurent la Vernède, après extension du périmètre de celui-ci.

L’équipe municipale de Bouquet, comme celles des 9 autres communes, a considéré que, tant qu’à perdre sa responsabilité de gestion de l’eau, mieux valait que celle-ci soit confiée à un syndicat reconnu dans la région et qui a fait ses preuves, plutôt que la CCPU soustraite cette responsabilité à un grand acteur privé comme Véolia ou autre duquel nos voix seraient beaucoup plus difficiles à faire entendre. Autres raisons : préserver l’équilibre actuel entre le niveau et les modes d’organisation du service, et les tarifs applicables aux usagers. Ainsi dès le 1er janvier 2025 et pendant un an, ce regroupement et l’extension du périmètre du SIAEPA de Saint Laurent la Vernède va se mettre en place petit à petit pour être pleinement opérationnel au 1er janvier 2026, – sous réserve que le Préfet donne son approbation bien sûr. De notre côté, cette opération représente la deuxième fois que Bouquet se regroupe avec la dizaine de communes limitrophes (après l’essai transformé de la Maison Médicale d’Audabiac), – dans l’intérêt bien compris de tous.

Du côté des associations …

Journée du Patrimoine le 21 septembre : la Cabre d’Or

Cette année l’association du Castellas de Bouquet, en partenariat avec le château d’Allègre, a pu réaliser pour les journées du patrimoine 2024 une visite historique par Mr Lionel Haspel sur le site du château du Castellas, ainsi que sur le Castrum d’Allègre. Les membres de l’association de Bouquet, MM de Magondeaux notamment, ont mené un groupe d’une vingtaine de personne à travers la garrigue pour se rendre du château du Castellas au Castrum d’Allègre. Sur place, de délicieuses fougasses nous attendaient ainsi qu’un spectacle de contes occitans. La clémence du temps a permis à tous de passer une très belle journée.

Du côté de la CCPU d’Uzès …

16 octobre : échange de bonnes pratiques autour du compost et du broyat

A la déchetterie de Lussan. Qu’on se le dise.

En savoir plus.

Du côté de la protection de la biodiversité …

Chantier participatif pour inventorier la flore des Aiguières : quoi faire pour continuer cet inventaire ?

Comme nous vous le disions ces derniers mois, notre collaboration avec les équipes du Syndicat mixte des gorges du Gardon, des Ecologistes de l’Euzière et du CoGard (Centre Ornithologique du Gard) nous a amenés à mettre sur pied des chantiers participatifs pour inventorier la flore et la faune à risque, et notamment sur le site des Aiguières. En mai dernier, une demi-journée d’inventaire participatif a donc été organisée. Son objectif : rechercher plus particulièrement quelques plantes qui pourraient justifier un Arrêté de protection de la flore des Aiguières.

Notamment ces plantes : l’Arabette du printemps, la Corbeille d’argent à gros fruits (protégée dans toute la France), la Pivoine botanique, la Vigne sauvage, l’Aristoloche pistoloche ou celle à feuilles rondes, et l’Herbe au pauvre homme.

Si vous en trouvez en vous promenant sur le site des Aiguières, merci de les inventorier en en envoyant les données sur cette application (à installer sur votre smartphone) : iNaturalist, ou https://www.inaturalist.org/ . Enregistrez vos observations dans le projet intitulé « Biodiversité des Aiguières ». Elles seront validées par des naturalistes, et contribueront à notre connaissance de la biodiversité de notre commune. Cela nous permettra peut-être de mieux protéger le site des Aiguières !

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