Edito
Du côté de la vie communale …
Engins à moteur à Bouquet : rappel des règles et des bonnes pratiques
Devant la recrudescence des engins à moteur sur les chemins de la commune, la municipalité a décidé de faire procéder prochainement à des contrôles sur le terrain.
Nous en profitons pour rappeler ci-dessous les règles nationales et/ou les bonnes pratiques en la matière. Nous espérons que tout un chacun s’en inspirera, en particulier pour la circulation proche des hameaux et des habitations… Pourquoi ? Pour préserver pour tous un cadre de vie à Bouquet en rapport avec la belle nature dans laquelle nous vivons, pour ne pas générer inutilement de troubles de voisinage, et pour respecter les aspirations et les modes de vie de chacun d’entre nous.
- En ce qui concerne les engins non homologués relevant du site DICEM (*), il est interdit de circuler avec sur une voie ouverte à la circulation publique : route, chemin, piste… Ne pas respecter cette règle est sanctionné par une amende pouvant aller jusqu’à 1500 €. Sans parler du fait que le conducteur doit porter les équipements obligatoires (casque, vêtements de protection, gants, chaussures montantes), et avoir une assurance garantissant les dommages corporels et matériels qu’il pourrait causer à autrui. (En savoir plus).
- En ce qui concerne les engins homologués, seuls autorisés à circuler sur les voies publiques, – chemins ouverts à la circulation des moteurs compris (**), les bonnes pratiques de cohabitation paisible entre randonneurs motorisés et promeneurs à pied sont rappelées dans ce flyer des «10 conseils du Codever» (Cf ci-contre) (En savoir plus).
(*) un engin à moteur non homologué (quad, mini moto, moto cross, pocket bike, pit-bike, dirt bike, …) se reconnait à l’absence de plaque, mais doit cependant avoir été déclaré sur le site DICEM, et avoir un numéro unique d’identification gravé sur une partie fixe de l’engin, qui ne peut pas être changée.
(**) un engin à moteur homologué se distingue par : une plaque(s) d’immatriculation, un équipement pour usage routier (éclairage, clignotants, rétroviseurs…)., un niveau de bruit conforme à la réglementation ; un conducteur en possession du certificat d’immatriculation, du permis de conduire adéquat et de l’assurance de son véhicule (ex. « 4 roues » : 4×4, SUV, quad, SSV, buggy, et «2 roues» : cyclo, motos trail, enduro et trial)
P.S. Nous rappelons ici que la circulation sur les pistes DFCI de notre commune n’est pas autorisée, sauf aux ayants-droits.
Optimisation et modernisation de l’éclairage public : c’est terminé
Nous vous en parlions depuis décembre 2022 et en avril de cette année sur ce site, dans les deux articles cités ci-dessous : le projet de mise en conformité de l’éclairage public restant vient de se terminer. Ainsi l’éclairage du Clos Jean Cavalier, de l’Eglise et du Temple a été mis aux normes et modernisé, pour un allumage à la demande lors de manifestations. De même, les réverbères qui permettront chaque soir aux enfants de la commune de rentrer chez eux sur Bouquet en sécurité. Partout ailleurs, l’éclairage public a été éteint et les réverbères anciens et non conformes enlevés. Cela pour mieux répondre aux économies d’énergie et aux intérêts de la biodiversité. Comme dans de nombreuses communes de France, nous avons pris conscience que laisser éclairer nos hameaux toutes les nuits pour rien était un grand gâchis !
Extinction de l’éclairage public : plus que jamais d’actualité
Modernisation et optimisation de l’éclairage public sur la commune : où en est-on ?
Du côté des projets de la municipalité en cours …
Prochain transfert de la gestion de l’eau potable : le pourquoi du comment
- Depuis deux ans, l’équipe municipale travaille en collaboration avec le SIAEP (Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable) de Lussan et celui de Saint Laurent la Vernède pour s’adapter à la nouvelle réglementation qui devait initialement transfèrer la compétence de la gestion de l’eau et de l’assainissement aux intercommunalités au 1° janvier janvier 2026. Diverses solutions ont été étudiées par les maires au sein de la CCPU, dans laquelle siège le maire de la commune de Bouquet , Catherine Ferrière .
- Le SIAEP de Saint Laurent la Vernède est constitué de 3 communes : Fontarèches, La Bruguière, et Saint Laurent. Pour des raisons techniques et d’organisation, la commune de Bouquet a donc adhèré au SIAEPA de Saint Laurent la Vernède, dans un premier temps avec les communes en régie municipale : Méjannes le Clap et Pougnadoresse au 1° janvier 2025. Trois représentants de la commune siégeront au Comité Syndical. Au 1° janvier 2026, ce syndicat fusionnera avec celui de Lussan qui est constitué de 3 communes : Lussan, Fons sur Lussan et Valléragues.
- Le nouveau syndicat restera en régie, ce qui permettra à la commune de Bouquet de rester actrice de la gestion puisqu’elle y siègera.
La gestion du réseau d’eau potable et de l’assainissement ne devait plus être de la responsabilité des communes à partir du 1er janvier 2026 : l’Etat en avait décidé ainsi, même s’il est revenu récemment sur sa décision. Pour la commune de Bouquet qui gérait la « compétence eau » depuis des années en Régie municipale, ça veut dire qu’elle devait déléguer la gestion de son réseau d’eau, qu’elle avait bien optimisé et fiabilisé depuis plusieurs mandats. Malgré le changement de décision, la municipalité a cependant confirmé qu’elle allait donner à gérer son réseau au Syndicat de Saint-Laurent la Vernède, le mieux reconnu pour son sérieux dans la région.
La question était bien : au profit de qui ? Normalement c’est la CCPU d’Uzès qui aurait du en reprendre la responsabilité à cette date. Sauf si plusieurs communes se regroupaient en ce que l’on appelle un « syndicat eau et assainissement inter-communautaire » qui couvre plusieurs intercommunalités, – et que le Préfet donnait sa validation. C’est ainsi que cet été 2024, les 3 communes du Syndicat des eaux de Lussan (Lussan, Fons-sur-Lussan et Vallérargue), les 3 communes du Syndicat des eaux et de l’assainissement de Saint-Laurent-la-Vernède (Saint-Laurent la Vernède, Fontarèches et La Bruguière), plus 4 communes isolées (Bouquet, La Bastide d’Engras et Pougnadoresse, mais surtout Méjannes le Clap qui ne fait pas partie de la CCPU) se sont regroupées pour voter leur demande collective d’adhésion au SIAEPA de Saint-Laurent la Vernède, après extension du périmètre de celui-ci.
L’équipe municipale de Bouquet, comme celles des 9 autres communes, a considéré que, tant qu’à perdre sa responsabilité de gestion de l’eau, mieux valait que celle-ci soit confiée à un syndicat reconnu dans la région et qui a fait ses preuves, plutôt que la CCPU soustraite cette responsabilité à un grand acteur privé comme Véolia ou autre duquel nos voix seraient beaucoup plus difficiles à faire entendre. Autres raisons : préserver l’équilibre actuel entre le niveau et les modes d’organisation du service, et les tarifs applicables aux usagers. Ainsi dès le 1er janvier 2025 et pendant un an, ce regroupement et l’extension du périmètre du SIAEPA de Saint Laurent la Vernède va se mettre en place petit à petit pour être pleinement opérationnel au 1er janvier 2026, – sous réserve que le Préfet donne son approbation bien sûr. De notre côté, cette opération représente la deuxième fois que Bouquet se regroupe avec la dizaine de communes limitrophes (après l’essai transformé de la Maison Médicale d’Audabiac), – dans l’intérêt bien compris de tous.
Du côté des associations …
Travaux au Castellas
Marché de Noël : c’est le dimanche 1er décembre
Organisé par le Comité des Fêtes de Bouquet, il se tiendra lieu au Clos Jean Cavalier. Qu’on se le dise !
Du côté de la CCPU d’Uzès …
Pourquoi c’est le bon moment pour débroussailler votre terrain
Souvenez-vous : 90% des maisons détruites lors des feux de forêt ne sont pas, ou sont mal, débroussaillées. En cette période de l’année, il est crucial pour chaque habitant de notre commune de prendre le temps de débroussailler autour de sa propriété. Conformément à l’OLD, l’Obligation Légale de Débroussaillage, chacun a le devoir d’entretenir ses terrains pour prévenir les risques d’incendie. Avec le dérèglement climatique, les feux de forêt sont de plus en plus fréquents et dévastateurs, que ce soit dans les forêts, les garrigues ou même à proximité des habitations. En adoptant ces gestes, nous protégeons non seulement notre patrimoine naturel, mais aussi notre sécurité et celle de nos voisins.
Un devoir citoyen pour protéger notre environnement. Débroussailler ne concerne pas seulement les grands espaces, mais aussi les abords de votre habitation. Cette action réduit la propagation des flammes et permet aux pompiers d’intervenir plus efficacement en cas d’incendie. En respectant l’OLD, vous aidez à minimiser le risque d’accidents et d’incendies criminels, qui augmentent chaque année avec la sécheresse et les températures en hausse. ️
Quand et comment débroussailler ? L’automne et l’hiver sont les saisons idéales pour cette tâche : les températures plus fraîches limitent les risques, et le sol est souvent moins sec. Voici quelques conseils pour débroussailler efficacement :
– **Éliminez les herbes sèches, branches mortes et broussailles** autour de votre maison et sur toute parcelle de terrain.
– **Taillez les haies** et les arbres pour éviter tout excès de végétation.
– **Rassemblez et éliminez les déchets verts**, en les transportant vers des déchetteries adaptées. Sinon, empruntez le brouilleur gratuit de la municipalité.
Ensemble pour un printemps en toute sécurité : en nous mobilisant dès maintenant, nous serons prêts pour les mois les plus chauds de l’année prochaine. Assurons-nous que notre commune reste un lieu où il fait bon vivre, en respectant cette obligation simple mais essentielle. Faites le bon choix pour votre sécurité, celle de vos proches, et pour la beauté de notre territoire ! En savoir plus.
Du côté de la protection de la biodiversité …
Chantier participatif pour inventorier la flore des Aiguières : quoi faire pour continuer cet inventaire ?
Comme nous vous le disions ces derniers mois, notre collaboration avec les équipes du Syndicat mixte des gorges du Gardon, des Ecologistes de l’Euzière et du CoGard (Centre Ornithologique du Gard) nous a amenés à mettre sur pied des chantiers participatifs pour inventorier la flore et la faune à risque, et notamment sur le site des Aiguières. En mai dernier, une demi-journée d’inventaire participatif a donc été organisée. Son objectif : rechercher plus particulièrement quelques plantes qui pourraient justifier un Arrêté de protection de la flore des Aiguières.
Notamment ces plantes : l’Arabette du printemps, la Corbeille d’argent à gros fruits (protégée dans toute la France), la Pivoine botanique, la Vigne sauvage, l’Aristoloche pistoloche ou celle à feuilles rondes, et l’Herbe au pauvre homme.
Si vous en trouvez en vous promenant sur le site des Aiguières, merci de les inventorier en en envoyant les données sur cette application (à installer sur votre smartphone) : iNaturalist, ou https://www.inaturalist.org/ . Enregistrez vos observations dans le projet intitulé « Biodiversité des Aiguières ». Elles seront validées par des naturalistes, et contribueront à notre connaissance de la biodiversité de notre commune. Cela nous permettra peut-être de mieux protéger le site des Aiguières !