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La maison médiévale de Suzon : un vestige du haut Moyen Age –

20160917_132752-copierIl s’agit de vestiges d’une maison médiévale vaste et riche qui fut fouillée à la fin du XXème siècle à Suzon. Ne présentant pas de caractéristiques très différentes d’une villa fin d’Empire, il fallut pourtant la dater du début du VIIIème quand y fut trouvé un sceau revêtu d’une écriture coufique de cette période. 20160929_100223-copier

Les constructions nous restant du haut Moyen Age semblent avoir toujours l’Empire comme modèle en architecture, comme d’ailleurs en organisation politique ou culture en général.

Voici un récit des fouilles effectuées par JM Pène et Ch. Pellecuer, après son identification fortuite en 1990. Ce texte est tiré du livre suivant :

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Vous souhaitez aller voir cette ruine de maison médiévale ?

Attention, elle se trouve sur des parcelles privées, pour lesquelles vous n’avez pas de droit d’accès. Contactez l’Association du Castellas qui organise une fois l’an, à l’occasion de la Journée du Patrimoine, une procession qui y passe.

Attention : fouilles sauvages et pillage lourdement sanctionnés

L’utilisation de détecteurs de métaux dans un but archéologique est conditionnée à l’obtention d’une autorisation préfectorale. La loi du 18 décembre 1989 a soumis à la double autorisation de l’État et du propriétaire du terrain l’utilisation des détecteurs de métaux à des fins archéologiques. Aujourd’hui, l’article L. 542-1 du code du patrimoine énonce que « nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie, sans avoir au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche ».

Ce qu’il faut savoir : l’utilisation d’un détecteur de métaux sans autorisation est punie d’une peine d’amende (contravention de 5ème classe). Le fait de creuser le sol pour extraire l’objet est considéré comme une fouille clandestine ; il s’agit d’un délit, passible de 7500 € d’amende. L’aliénation ou l’acquisition d’un objet (recel) provenant d’une fouille clandestine est puni d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 4500 euros. La non-déclaration d’une découverte archéologique est punie d’une amende de 3750 €. La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un site ou de vestiges archéologiques est passible de sept ans d’emprisonnement et de 100.000 € d’amende. Le propriétaire des terrains pillés peut également engager des poursuites pour vol.

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