Les Aiguières de Bouquet : mieux vaut le savoir !
Les Aiguières de Bouquet sont un site naturel et d’accès exigeant. Mais elles n’ont pas vocation de devenir un site touristique. Et surtout, elles font l’objet d’une désinformation organisée par le offices de tourisme qui ne disent pas la vérité et mettent en ligne des photos idylliques qui ne représentent la réalité que de quelques jours dans l’année. La vérité est beaucoup plus partagée : IL N’Y A PAS D’EAU DU PRINTEMPS A L’AUTOMNE, au moins, IL N’Y A PAS DE PARKING, ET L’ACCES EN EST DIFFICILE !
Ces dernières années de plus, les Aiguières de Bouquet subissent une augmentation considérable de personnes qui viennent y boire, faire des feux (totalement prohibés !), du bruit, parfois avec des chiens agressifs, et qui refoulent les randonneurs classiques. Cette sur-fréquentation de groupes (parfois plus de 80 personnes par jour au printemps), montrant parfois des conduites à risque, met en danger ce lieu précieux pour tous.
Conservons ces lieux d’exception à découvrir par des randonneurs capables de marcher. Que ceux qui s’y rendent quand même se comportent de manière responsable et citoyenne. La nature n’est pas un parc d’attraction, c’est un lieu de ressource pour tous. Regardons en face comment et à quel moment une telle randonnée peut être faisable dans de bonnes conditions.
IL N ‘Y A PAS D’EAU DU PRINTEMPS A L’AUTOMNE
Sauf l’hiver et quelques jours après de grosses pluies d’automne, sinon le ruisseau du Séguissou est à sec au moins six mois de l’année, si ce n’est plus ! Ce n’est donc en aucun cas un endroit où venir se baigner l’été, ni se prélasser sous de lumineuses cascades … De plus, les quelques centimètres d’eau vaseuse qui stagnent au fond des marmites sont dangereux pour la santé : de vrais bouillons de culture.
L’ACCES EST DIFFICILE, PENTU ET ROCAILLEUX
De quelque endroit que l’on vienne, l’accès des Aiguières est approprié pour des randonneurs aguerris, chaussés de bonnes chaussures et habitués aux pentes escarpées et non balisées. Sinon pour les familles, ce n’est ni en voiture, ni en tongs, ni avec une poussette, que l’on peut y accèder ! Il n’y a que des chemins d’une heure ou deux, de condition difficile, sur des pentes caillouteuses et sans fléchage.
LE RISQUE D’INCENDIE EST TRES ELEVE
Du fait de la sur-fréquentation, des barbecues sauvages (totalement interdits) et des déchets laissés sur place, le risque d’incendie est de ce fait très élevé : et ce dans une zone qui justement rend l’accès très difficile aux pompiers. C’est la hantise de la population locale : elle craint à raison un départ de feu, qui aurait des conséquences dramatiques sur les randonneurs coincés dans ce canyon…
IL N’Y A PAS DE PARKING PREVU NI FLECHE
Il n’y a pas de fléchage, ni de parking prévu pour parquer sa voiture. Par ailleurs, il est interdit de stationner sa voiture sur le Chemin de Suzon, au-delà des 20 premiers mètres après le pont sans parapet. Et ce des deux côtés de la voie et toute l’année. Les véhicules en infraction pourront être verbalisés par la gendarmerie ou autres agents asserrmentés : ils encourent une amende de 135 €.