De l’utilité des coupes de bois régulières de l’ONF pour régénérer la forêt et protéger la biodiversité
Comme vous le savez sans doute, la municipalité de Bouquet collabore de façon étroite avec le représentant de l’ONF qui gère la forêt des parcelles communales. La mission de l’ONF ? Préserver la biodiversité, protéger les ressources en eau, prévenir les risques naturels, garantir l’équilibre forêt-gibier, sauvegarder le patrimoine historique et culturel… Les missions de protection assurées par l’Office National des Forêts sont de fait très étendues. Comment cela se traduit-il au niveau de la commune de Bouquet, et quelles sont ses actions ?
Concrètement, le représentant de l’ONF ausculte très régulièrement les parties de la forêt qui souffrent le plus et qui ont besoin d’être régénérées : par exemple en haut des collines autour du Mont Bouquet, sur des plateaux pierreux, ou dans des zones qui ont été particulièrement touchées par la sécheresse. Quand les arbres manifestent des signes évidents de pourrissement intérieur, quand les troncs sont attaqués ou qu’une partie des arbres a commencé à mourir, ou tout simplement quand les chênes sont trop vieux (souvent après 50 ans), il désigne les parcelles concernées et organise une coupe de bois avec des exploitants forestiers. Ceux-ci alors font leur travail et emmènent le bois bien souvent abîmé.
Les effets de ces coupes : une régénération et une repousse immédiate des arbres, dont on peut attester dans les photos ci-contre. Dès la première année, des rejets d’un mètre apparaissent et le cycle reprend. Si la coupe n’avait pas eu lieu, l’arbre aurait dépéri sans repousse possible sur le bois mort, ou alors beaucoup plus longue. Autre impact : un bienfait pour la biodiversité qui ne perd pas son couvert, et pour les aigles ou oiseaux de proie qui savent bien se nourrir des serpents et autres petites bêtes qui vivent alors dans les andains (résidus de coupes de bois laissés sur place pour favoriser la survie de cette biodiversité, avant de régénérer l’humus …). Sans parler bien sûr des champignons.
Bref, ces opérations sont vitales : elles sont le garant de la survie des arbres et de la forêt. Sans elles, vous l’avez compris, la forêt dépérirait, ainsi que les espèces endémiques, végétales et animales, qui dépendent d’elles.