Existe-t-il une culture des garrigues ?
« La région des garrigues couvre le centre du département du Gard et l’est du département de l’Hérault. Cette région est circonscrite par les Cévennes au nord, les Costières et la Petite Camargue au sud, la vallée du Rhône à l’est et la vallée de l’Hérault à l’ouest. Plus localement, les Garrigues dites « nîmoises » et « montpelliéraines » désignent les parties de ce territoire situées au nord des communes de Nîmes et de Montpellier. Le vaste territoire des garrigues s’étend sur une superficie approximative de 3 500 km². D’un point de vue administratif, il concerne ainsi plus de 200 communes gardoises et héraultaises, réparties sur une dizaine d’intercommunalités (cf. wikipedia …). »
Notre commune se situe au coeur des garrigues, notamment celles de Lussan. Il peut être intéressant de chercher à mieux la comprendre dans son ancrage à la région et à l’histoire qui sont les siennes, sous leurs différentes facettes. La question est de savoir s’il existe une culture des garrigues proprement dite, au sens large, et de tenter d’en dégager quelques reliefs.
« La garrigue est fille du travail des hommes, autant qu’elle l’est des conditions de sol et de climat », comme nous dit Clément Martin, infatigable arpenteur de ces terres rocailleuses. » ( « La Garrigue et ses Hommes », Clément Martin, Ed. Ecologistes de l’Euzière).
Pourquoi ne pas creuser ici ensemble, avec le soc de notre charrue collective, les sillons ethnologiques, archéologiques, botaniques, paysagers, pastoraux, vernaculaires, historiques, littéraires, toponymiques, culinaires, et j’en passe, de notre environnement si typique ? Faisons-nous plaisir, et mettons ici en exergue tout ce qui vaut la peine de l’être et exprime au mieux notre région, puisque notre commune fait partie de cette terre et de cette histoire. Vos contributions, sous forme de textes ou de photos, sont les bienvenues !
N.B. Le patrimoine culturel de Bouquet, plus ciblé et circonstancié, est traité dans un autre onglet de ce site, l’onglet « Patrimoine ».